C’est à la fin de la seconde guerre mondiale que
Brazzaville, la capitale du Congo, va bénéficier d’investissements importants.
Des architectes comme Chomette, Berruet, Calsat, Normand et surtout Roger Erell
vont laisser libre court à leurs fantaisies, et souvent leur austérité.
C’est entre 1943, à la faveur du rôle éminent joué par la
ville dans la France Libre du général De Gaulle, et l’indépendance en 1960 que
Brazzaville s’est couverte d’une exceptionnelle parure architecturale.
Plusieurs facteurs favorisèrent cette éclosion : un rôle
historique particulier durant la Seconde Guerre Mondiale certes, mais aussi la
rencontre de jeunes architectes de grand talent et l’injection dans une
économie locale jusque là somnolente des crédits du FIDES (Fonds d’Intervention
pour le Développement Economique et Social) à compter de 1947.
L’immeuble de la BCI
Il est construit avenue Amilcar Cabral. Cet établissement bancaire (ex-UCB, ex-COFIPA) est élevé en 1949 par Henri Chomette.
Il est construit avenue Amilcar Cabral. Cet établissement bancaire (ex-UCB, ex-COFIPA) est élevé en 1949 par Henri Chomette.
La Société Générale